top of page
Photo du rédacteurLaurette des Sources

Tradwife, mère au foyer traditionnelle, une tendance marginale ou un mode de vie séculaire ?




On nous parle à tout bout de champs de ces nouvelles mères complètement aliénées qui ont fait ce choix très marginal d’être mère au foyer « traditionnelle ». Comment osent-elles remettre en question toutes ces années de dur labeur pour valoriser le droit des femmes et leur donner une place au moins égale à l’homme dans notre société? De quoi faire enrager les néo-feministes, qui voient au travers de ces femmes un recul considérable qui nous ramènerait presque à l’âge de pierre!

Mais qui sont elles vraiment?


Le mouvement tradwife est né aux États Unis, et a ses adeptes! De nombreuses familles ont fait ce choix d’habiter à la campagne, souvent dans une petite ferme (ce mode de vie est aussi appelé «homesteader»), et de s’occuper de leurs enfants (souvent en homeschooling), de leurs animaux, avoir leur potager, cuisiner maison (cooking from scratch) appelés: homemaker. Quand aux femmes, ces tradwife, elles font le choix d’être mère au foyer, comme l’étaient nos arrières grand-mères. C’est à dire qu’elles font tout maison, le pain au levain, les yaourts (pour les plus chanceuses avec le lait de leurs vaches), elles s’occupent de leur mari et leur enfants, du foyer, pendant que leur mari travaille soit à la ferme, soit à l’extérieur. C’est en réalité ni plus ni moins que le mode de vie qu’avaient nos arrières grands parents. Bien souvent, elles sont chrétiennes, et donc valorisent les valeurs chrétiennes. Souvent, elles sont habillées de manière « modeste », c’est à dire avec des robes longues, sans gros décolleté ou les épaules dénudées. Mais certaines font le choix de se calquer plutôt aux femmes des années 50.

Elles vont valoriser le travail de la mère au sein du foyer plutôt qu’à l’extérieur. La famille est au centre de leurs préoccupations.


Mais qui sont ces femmes qui font ce choix ?

Je pense sincèrement qu’il n’y a pas vraiment de modèle type de femmes. Souvent, ce sont des femmes qui se rebellent contre le modèle qu’on leur offre aujourd’hui et souhaitent revenir à des valeurs plus authentiques.


En France, nous sommes quelques une à avoir fait ce choix, et à l'assumer publiquement. Bien souvent en contradiction du modèle français qui nous est proposé. Les néo-féministes gagnent du terrain et s’imposent dans la vie politique française. L’alimentation, l’agriculture, qui étaient des points centraux de notre renommée mondiale ont laissé place à une agriculture de masse, malsaine (remplie de pesticides) et notre gastronomie s’est vue remplacée par l’industrie alimentaire qui nous rend malades (on a jamais vu autant de rappel de produits), sans parler des compositions atroces des produits. L’éducation des enfants a baissé de niveau pour se retrouver numéro X mondiale et les enfants qui respectaient l’autorité se retrouve à faire la loi et plus personne n’ose rien dire. Et en ce qui concerne les enfants, nous sommes passés d’un modèle où la mère dévouée à son foyer s’occupait à pleins temps de ses petits bébés, à un modèle extrême où les femmes doivent retourner travailler aux deux mois de leur nouveau né et les laisser à garder par l’état ou une assmat.


En réponse à tout ça, certaines femmes, ou plutôt devrais-je dire certaines familles, dont je fais partie, font le choix de nos arrières grands parents, car il s’agit d’un choix familial, et non d'un choix égoïste bien souvent trop présent dans notre société.


Être une tradwife, est ce que ça doit être un choix marginal et honteux? Car selon les dires, faire la popotte et s’occuper des enfants, il n’y aurait rien de moins gratifiant. Ou au contraire, une chance de fonder une famille heureuse, où l’on peut voir grandir ses enfants et leur montrer le dévouement que l’on porte à leur égard et avoir un respect mutuel pour la vie?


Bien à vous ,

Laurette .





Comentarios


bottom of page