Je m’appelle Laure, je suis née dans la campagne Niçoise, au milieu des oliviers, dans une maison familiale. Mes plus beaux souvenirs, je les ai de cette période. Mon pépé, qui venait battre les branches pour en faire tomber les olives, ce goût incomparable de notre huile d'olive maison, les grands repas de famille, la cueillette de cerises dans notre énorme cerisier, mais surtout ces moments à ne rien faire et juste profiter de l'instant présent, à humer le parfum des plantes, et rêver.

 

A l’adolescence, j’ai ensuite connu un environnement très urbain et luxueux, la parfaite image du style : 

“côte d’azur”.

J'ai découvert la vraie vie : la ville, la vie en accélérée, les mots de retard, la compétition, cette course effrénée après ce "je ne sais quoi". J'ai couru, comme tout le monde, après l'argent, le succès, les rêves ... J'étais persuadée qu'en courant vite et bien, je retrouverai les joies de mon enfance. Mais je tournais en rond. Je me suis perdue. Et je n'ai pas connu ce bonheur.

Je rêvais d’être chanteuse, et ce rêve m’a guidée pendant toute mon adolescence… J’ai fait des centaines de casting, des concerts, et j’ai même participé à l’émission Star Academy en 2008, au cours de laquelle j’ai vu les travers de ce qu’était le monde du show business et l’industrie de la musique.
De retour à Nice, j’ai continué à poursuivre ce que la société m’encourageait à faire : être indépendante, gagner de l’argent. J’ai donc fait de la télé, j’ai monté ma marque de prêt à porter, travaillé dur pour réussir, seule, comme une grande. Mais comme on dit : “quand ça veut pas, ça veut pas”, je n’étais tout simplement pas sur la bonne route.  Et je n'ai pas connu ce bonheur tant espéré.

 
Et puis, un beau jour, j’ai rencontré celui qui sera le père de mes enfants . Lui aussi était né sur la Côte d’Azur et avait une vie de citadin. Notre complicité intellectuelle a été flagrante dès la première minute de conversation, et après seulement quelques jours, nous avons parlé mariage, enfants, maison, campagne… Nous en étions tous les deux arrivés au même point: une lassitude de la vie urbaine, des relations superficielles, et un insatiable désir de simplicité, de nature, de calme, de famille et d’apaisement. Je me suis alors reconvertie en devenant éducatrice Montessori. Cette méthode et la vision de l’éducation et de l’enfance de Maria Montessori m’ont séduite. Le fait de travailler avec des enfants a grandement participé à ma réflexion sur la famille et la place de la femme dans celle-ci. 

 

Puis, nous avons acheté un ancien cabanon en bois, en lisière de forêt dans l'arrière-pays niçois, où nous nous sommes installés. C’est là que nous avons eu notre premier enfant, et que j’ai décidé de me consacrer à plein temps à mon rôle de mère et de maîtresse de maison. J'ai vécu au rythme de mon bébé, au rythme des saisons, j'ai entièrement lâché prise. Contre toute attente, malgré les difficultés de ce choix, je n'ai jamais été aussi heureuse. Enfin si, dans mon enfance ! J'ai arrêté de courir, et j'ai trouvé ce bonheur après lequel je courais depuis tant d'années.
C’est en faisant des recherches sur le rôle de mère au foyer que j’ai découvert le concept de tradwife aux états-unis. Je me suis retrouvée en grande partie dans cette démarche, et j’ai donc voulu importer ce néologisme pour le faire connaître en l’adaptant à la sauce française.
Notre fille, qui a aujourd’hui trois ans, grandit dans cet environnement magnifique et nous nous félicitons tous les jours d’avoir fait ces choix de vie si différents de ceux de notre époque. 

 

Depuis, la famille s’est agrandie avec un petit frère, un chiot, un chaton et des bébés tortues. Tout ce petit monde grandit autour de moi et me porte au quotidien. Je “travaille” toute la journée, toute la nuit, tous les jours de l’année, à entretenir mon foyer et à répondre aux besoins de mes enfants, ce que je n’aurais jamais cru faire lorsque j’étais plus jeune. Pourtant, je suis plus comblée aujourd’hui que je ne l’ai jamais été, car ce rôle me va à merveille, et je pense qu’il y a de nombreuses jeunes femmes en France et en Occident qui pourraient être dans le même cas. Non, le modèle de la femme moderne n’est pas votre seule option ! C'est pourquoi j'ai créé ce site, dans lequel vous trouverez, je l'espère, votre bonheur, mais surtout cet apaisement d'une vie qui a du sens ! 

Je me répète encore, mais je suis persuadée que le bonheur réside dans une vie simple.  

Alors que vous soyez mère au foyer, tradwife, célibataire, féministe, businesswoman, ou quoi que ce soit d’autre, vous êtes les bienvenues pour apprendre des choses et faire évoluer votre féminité !